16 correspondants régionaux
Pour animer localement des groupes de réflexion et organiser localement des événements.
N'hésitez pas à contacter un des correspondants proche de chez vous pour échanger et éventuellement participer.
Lien vers la carte interactive des correspondants : ici
Un peu plus bas, vous trouverez les personnes qui souhaitent créer un groupe local, vous pouvez les contacter en direct.
Devenir acteur du CNaV
L'aventure vous tente ? Vous souhaitez devenir correspondant-e local ? Contactez nous [email protected]
Vous pouvez former un petit groupe dans votre ville, village en commençant des réunions autour d'un thème, puis en créant des réunions publiques...
A chacun sa méthode, l'important étant de réfléchir et de s'engager !
Inscrivez-vous en remplissant et en nous renvoyant cette fiche.
1. Jacqueline Ripart
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Marseille, Bouches du Rhône.
Nous vivons de plus en plus vieux, et nous connaissons les multiples facteurs qui peuvent faire naître ou alimenter la peur de la vieillesse, le refus de vieillir. En revanche, comment déceler les raisons, les capacités qui conduisent à accepter de vieillir, voire aimer vieillir ? Ces questions qui, un beau jour, sont venues chahuter mon parcours de vie, ne cessent depuis lors de me pousser à chercher des éléments de réponse. D’abord par un travail sur soi, dans la vie quotidienne. Puis par une nouvelle aventure avec l’Autre, au sein d’une société qui n’a pas conscience qu’elle vieillit sans y être préparée. Je suis issue du monde de la culture où j’ai passionnément oeuvré aux quatre coins du monde, et de retour en France, aujourd’hui, à l’âge de 66 ans, je suis volontairement happée par le mouvement citoyen initié par la CNaV dont je partage pleinement la vocation : changer l’image de la vieillesse, la rendre plus visible en société, promouvoir la cause des vieux dont je fais partie, et militer pour nos droits et nos devoirs à tous les niveaux (humain, social, juridique et politique). Afin de participer au déploiement de ce mouvement citoyen, je propose d’agir en tant que « référente - contact CNaV » pour tous ceux et celles qui voudront s’informer, réfléchir et peut-être nous rejoindre, à l’échelle de la ville de Marseille et, plus largement, du département des Bouches du Rhône.
2. Marie Riols
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Rodez - Aveyron
J’ai 58 ans et je me revendique futur vieille et, à ce titre, je m’interroge pour mon avenir au sein d’une société vieillissante qui a du mal avec ses vieux ! La charte du CNaV indique que tout adhérent et membre s’engage à : « Faire progresser partout dans la société et dans tous les secteurs de la vie publique comme privée l’esprit CNaV qui consiste à impulser un autre regard sur la vieillesse et les vieux : un regard inclusif, égalitaire, fraternel et respectueux de la liberté et de l’identité de chacun, dans la continuité de son histoire singulière et de ses grands choix de vie » Cet engagement motive mon adhésion au CNaV et j’ai confiance dans la double action souhaitée par le CNaV : revendiquer un Comité officiel et faire un Collectif ouvert à la parole de vieilles et vieux de tout horizon, afin qu’émergent nos revendications et nos propositions. Dans notre département de l’Aveyron où plus d’un tiers de la population à plus de 60 ans, la création d’un groupe est un premier pas pour que le collectif vive sur notre territoire. Nous pourrons travailler collectivement sur différentes thématiques dans le respect de la charte du CNaV.
3. Padrig Mahé
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Toulouse
Âgé de bientôt 63 ans, j'ai travaillé dans le secteur des EHPAD pendant 12 ans (depuis 2010). Désormais consultant, mon objectif est d'aider les professionnels des EHPAD à forger une offre d'activités et d'animations qui soit attractive et bénéfique pour les résidents. L'ambition est de faire croitre la place accordée à cette dimension de la vie des personnes, dans les établissements. La création du CNaV, annoncée en février 2022, a aussitôt retenu mon at-tention et mon approbation, tant sur le fond (soyons acteurs revendiqués de notre vieillesse) que sur le ton (soyons force de réflexions et de propositions, et prenons la parole avec conviction et humour, sans plainte). Je me positionne comme correspondant du CNaV à Toulouse avec l'envie de rencontrer d'autres personnes pour dialoguer et faire émerger, avec elles, la parole des vieux.
4. Docteur Raymond Macéno
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Fort de France, Martinique
Ancien Assistant au Service des Urgences du CHU des Antilles Guyane, créateur d'un cabinet d’urgences légères (Urgicenter), fondateur de l’Institut Cap Mémoire
(Prévention des troubles mnésiques) Généraliste et Mésothérapeute.
Animation d’une Chronique Médicale de Prévention Santé quotidienne en Radio (Martinique Première) ainsi que des Émissions Médicales TV
5. Marie Chantale Saint-Sauveur
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Morne-À-L’eau, Guadeloupe (971)
Mon engagement militant m’a conduit à exercer les fonctions politiques de conseillère municipale, vice-présidente d’un centre communal d’action sociale et conseillère départementale, entre 2014 et 2021. L’exercice de ces fonctions, qui induisaient l’aide et l’accompagnement des personnes âgées, m’a permis de mesurer l’ampleur du défi auquel la société doit faire face. J’ai cherché, au niveau de responsabilité qui était le mien, à sensibiliser le plus grand nombre. J’étais dans une phase de réflexion quant à la manière de poursuivre mon engagement, quand j’ai eu connaissance de la création du CNaV. J’ai tout de suite adhéré. Mon action a débuté par une sensibilisation à la fois dans mon environne-ment proche et auprès des amis et relations des autres villes de la Guadeloupe. Je prévois d’organiser dans un 2e temps, des rencontres type « café citoyen », tel que préconisé par le CNaV.
6. Dominique Saitta
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Blanquefort, Gironde 72 ans,
En retraite de son activité salariale depuis 2013, a cessé son activité de conseil en 2020, élu à la mairie de Blanquefort depuis 2020, président de l’Atelier Budgétaire, membre très actif d’une association théâtrale, aidant d’une mère de 97 ans habitant chez elle à Calais. J’ai rejoint le CNaV parce qu’il correspond à mon mode de fonctionnement, que je veux agir tant que je le peux et anticiper ma dépendance éventuelle pour ne pas être une charge pour mes proches. Je ne me sens pas « vieux » mais j’ai conscience de mon âge. Actions à prévoir : campagne de recrutement, recenser les initiatives et lieux ressources, préparer un événement public.
7. Raymond Monné
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Bordeaux
Natif d'un pays où l'espérance de vie est de 61 ans, je suis vieux à 63 ans. Mais en France mon lieu de vie, cette espé-rance est de 79-80 ans pour les hommes : alors, vieux ou pas vieux ? Conseiller en évolution professionnelle en activité, je déclare ne pas être hors service comme un cheval âgé réformé. Avec le CNaV, je veux contribuer à changer le regard sur les vieux, à bâtir un mieux vivre ensemble intergénérationnel.
9. Claudine Loustau
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Pau – Pyrénées-Atlantiques
65 ans. J’effectue depuis 2 ans, sans le souci de la performance, un travail de « recherche » sur la place des Vieux dans la société. En tant que vieille, je veux pouvoir trouver du sens à la longévité annoncée, je ne veux pas qu’on m’infantilise, je ne veux pas peser sur les générations futures, je veux qu’on me prenne en compte, je veux enfin être moi, je veux pouvoir avoir la liberté de choisir ma « sortie » pour faire avec sérénité, lucidité, inventivité, légèreté et humour le voyage de la vieillesse. Je partage, sans réserve, les valeurs et les objectifs du CNaV. Adhérer au CNaV, c’est se donner les moyens de refuser les solutions du prêt-à-porter et oser le luxe du sur-mesure. Pour obtenir gain de cause, il faudra que nos gouvernants aient conscience qu’ils font partie des vieux ou qu’ils le deviendront. Investir une antenne locale CNaV, c’est pouvoir partager nos expériences mais aussi faire entendre nos différences. Nous avons tout à construire ensemble ! Je puis être contact ou référent local.
10. Françoise Prouvoyeur
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Lyon
Je me revendique vieille mais je ne vis pas autrement qu’en continuité de ma vie. Toujours engagée à défendre mes libertés, mon égalité, et jamais seule à les revendiquer. Pour faire valoir nos droits, j’ai fait Mouvement, Collectif, Association avec d’autres - beaucoup d’autres. Sans enfant, sans parent de sang proche, vivant seule, je me sais à risque. Au moindre gros flanchement, « on » décidera pour moi de ma vie vieille. Je devais me décider à agir. Le Mouvement CNaV correspond à ce que je cherche. J’ai confiance dans la double action : revendiquer un Comité officiel et faire Collectif ouvert à la parole de vieilles et vieux de tous horizons, afin qu’émergent nos revendications et nos propositions. Lyon offre les opportunités d’une métropole. Nous pourrons y travailler plusieurs thèmes retenus : habitat participatif, santé, … La priorité est de constituer un groupe, qui établira ses propres règles et définira son apport au CNaV
12. Béatrice Faucher-Mouchel
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Limoges, Haute-Vienne (87)
Je réside à Limoges depuis une quinzaine d'années où j´ai terminé une carrière de fonctionnaire. Impliquée dans le mouve-ment associatif et à la retraite depuis 5 ans, j´ai été sensibilisée, dès no-vembre, par la constitution du mouvement citoyen qu´est le CNaV: "rien pour les Vieux sans les vieux". Dans mes activités bénévoles actuelles, il s´agit de faire évoluer la situa-tion des personnes fragiles, âgées vers une meilleure prise en compte de leur situation et de leur dignité. Collectivités, mutuelles assurantielles se soucient aussi du bien-être des seniors et la période actuelle est un mo-ment tout trouvé pour faire avancer nos idées et entendre nos voix. Dans un premier temps, je propose que l’on me contacte, via mon mail, en attendant l´organisation d´une prochaine réunion pour évoquer des thèmes comme l´habitat inclusif, l´accès aux droits, la fin de vie ou autres sujets qui méritent l´attention de nos gouvernants.
13. René Ferey
[email protected]
Caen, Calvados
La Création du CNaV, mouvement citoyen dont je par-tage les valeurs a retenu mon attention. Nous sommes à une époque où les comportements âgistes envers les jeunes et les anciens sont fréquents, et nuisent au vivre ensemble. C'est pourquoi, je propose d'être votre correspondant pour oeuvrer à un fonctionnement plus intergénérationnel de notre société. Il est par ailleurs tout à fait anormal que l'avis de certaines tranches d'âge ne soit recueilli qu'en période d'élections.
16. Esther Benbassa
[email protected]
Paris
Étant encore sénatrice, je me rends compte combien la question de la vieillesse est peu traitée. Si le scandale de la maltraitance dans les EHPAD a réveillé quelque peu les consciences, il reste encore beaucoup à faire que ce soit au niveau de la ré-flexion, du logement, du traitement des personnes dépendantes, de leur santé, de leur place dans la société et dans la famille, de leurs loisirs. J’ai été interpellée par la création du CNaV. Étant une militante de longue date, je pense qu’aujourd’hui entrés dans la catégorie des « vieux », nous devons rassembler nos projets, nos initiatives pour réintégrer nos sem-blables dans une société qui les rejette non seulement dans l’entreprise mais aussi en politique. Se constituer en groupe d’opinion pour revendi-quer le droit des « vieux » à être actifs dans les décisions politiques les concernant mais aussi leur donner la parole et la faire entendre. Les « vieux » doivent pouvoir mieux exister et être pris au sérieux. Le CNaV me semble à cet égard être une excellente initiative.
17. Patrick Montagard
[email protected]
Carpentras - Vaucluse
Âgé de 62 ans, j'habite à Carpentras dans le département de Vaucluse. J'adhère à l'idée d'affirmer l'iden-tité "vieille" et je souhaite m'engager dans l'impul-sion d'un autre regard sur ma vieillesse et sur les vieux en apportant les témoignages, réflexions, pro-positions et actions auxquelles j'ai pu participer durant mon activité pro-fessionnelle de directeur d'EHPAD, pendant 35 ans, d'évaluateur externe et actuellement de formateur consultant dans les domaines de la maladie d'Alzheimer, du financement et de la stratégie des EHPAD, auxquelles je peux ajouter des interventions en analyses de pratiques professionnelles. Je suis d'accord pour figurer sur la liste des contacts pour le département de Vaucluse et des Hautes Alpes (84 et 05).
18. Henriet Genin
[email protected]
Drôme et Isère
Henriet Genin, vieille peaulitique de 72 ans, à l'initiative de Repaire de Jubilation et d'une collective Déferlage dont la bannière était "Vieilles ! Faites votre âge", et dont l'objectif était de créer des espaces de confiance pour nous découvrir sans critères dépréciatifs, de déficit et de pertes, mais en termes de capacités multiples ; inventer des pratiques qui explorent nos envies ; concrétiser la solidarité et l'entraide : lieux de vie... J'accepte d'être "contact local" région Drôme/Isère de la CNaV, pour visibiliser la vieillesse et explorer collectivement ces axes.
19. Josette Brassart
[email protected]
Lille
J’ai donné mon adhésion à la CNaV, car je suis retraitée et je vis à Lille. J'ai lu la déclaration dans le Monde et j'ai trouvé cette action nationale intéressante et nécessaire. En effet, Je suis outrée par la façon dont sont considérées les personnes âgées et surtout celles qui sont hospitalisées en EHPAD. Pendant le corona-virus 19. Le nombre de personnes âgées décédées dans ce cadre est très important et demande réflexion, c'est à ce moment que la situation des personnes âgées a été mise au jour. J'agis avec d'autres dans un collectif pour la dignité des personnes âgées. Je souhaite que les personnes âgées fassent partie de la société, qu'elles ne soient pas traitées « à part ». Je souhaite que nous soyons considérées comme les autres personnes dans l'intergénérationnel. Nous mettons en place un projet qui me tient à coeur, pouvoir vivre dans un milieu favorable et adapté aux situations diverses que je rencontre et que mes amies rencontrent aussi.
20. Pierre Caro
[email protected]
Nantes
Nous n’avons que deux choix pour un avenir possible : vivre ensemble ou disparaître tous… à plus ou moins court terme. Le « long terme » semblant une possibilité qui s’éloigne si nous ne prenons pas, ensemble - et nous devons être présents « rien pour les vieux sans les vieux » - les politiques (tout est politique) avec une consciente responsabilité de nos droits et devoirs envers nous-même, envers les autres et pour nos environnements de vie personnelle et collective.
Aucune époque n’a été vécue sans évolutions. Ce qui me bouscule aujourd’hui, retraité octogénaire, c’est ma crainte de ne plus trouver à nourrir mes moyens et capacités intellectuelles et culturelles, par manque de partages d’idées, d’envies, de projets, d’utopies… Ma formation générale et professionnelle, ce capital humain compris comme «l’ensemble des connaissance, qualifications, compétences et caractéristiques individuelles qui facilitent la création du bien-être personnel, social, économique*» nécessaire à la carrière, je dois le développer tout au long de mon vieillissement
Pour lutter j’écoute et je participe, le Collège de France est une bonne école ouverte à tous, où je peux choisir ce qui me questionne au moment. Dernièrement je visionnais Antoine Compagnon dans son exploration de ce qu’il appelle « le « style tardif » et son interrogation du regard porté sur cette dernière partie de vie créative, où certains artistes se demandent s’il faut s’arrêter, quand d’autres souhaiteraient mourir le pinceau à la main. Le coup d’éclat est-il encore possible quand les forces vous trahissent ? »
Je réponds oui, et je suis conscient que je n’ai jamais été aussi peu ignorant, avec tant d’envie, d’en vie, qu’aujourd’hui.
J’ai construit cette seconde carrière 2000-2040, pour moi, mais également pour l’image que je veux donner à mes enfants, petits et arrière-petits-enfants. Les voir et les entendre rire, me donne les énergies pour leur offrir, ainsi qu’à l’ensemble de leur génération, un exemple de vie durant laquelle j’ai fait au mieux de mes moyens et capacités de vieux pour eux, de citoyen responsable pour moi. C’est cela les relations entre génération, pour moi.
Hier j’aurais dû. Je ne peux revenir en arrière, je sais aujourd’hui qu’une de mes responsabilités est d’anticiper … après demain... demain c’est déjà trop tard. C’est aussi, pour moi, « rien pour les vieux sans les vieux ! »
Ouvrons nos partages pour être prêts à participer. L’abandon, faute de comprendre, est l’un des maux de cette société.
Mes amies et amis, « rien pour les vieux sans les vieux » et sans moi… bien que ? Ou quoi que ? bien connu d’un ancien vieux, je me suis engagé dans cette seconde carrière de retraité professionnel, 2000-2040, avant d’être, peut-être, vieux !
Amitiés à toutes et tous et n’hésitez pas, vous avez mes coordonnées.
Michèle Saint-Etienne 42000 [email protected]
Ayant été une jeune soixanthuitarde et l’étant restée tout au long de ma vie c’est tout naturellement que j’envisage de rejoindre le CNaV
J’anime des ateliers de lecture et d' écriture et suis totalement impliquée dans le tissus social de ma ville.
J’ajoute qu'ayant accompagné des malades psy j'ai été très favorablement surprise de découvrir VIF (https://vif-fragiles.org/)